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Ostéopathie et Basketball

Ostéopathie et Basketball

Le basketball fut créer en 1891 par un professeur d’éducation physique. D’abord développé au Canada et aux Etats unis il fut ensuite développé à l’international. Il s’agit d’un sport de pivot, demandant aux joueurs de nombreux changements de directions.

Les muscles sollicités au basketball

Lors de la pratique du basketball certains muscles sont plus sollicités que d’autres. Notamment lors des nombreux mouvements et techniques mis en place lors du jeu : dribbles, shoots, dunks, sauts.

Au niveau des membres supérieures:

  • La coiffe des rotateurs (sub-scapulaire, infra-épineux, petit rond et supra-épineux)
  • Le trapèzes
  • Les deltoïdes
  • Le grand dentelé
  • L’angulaire
  • Le biceps et le triceps

Au niveau du tronc :

  • Les abdominaux
  • Les pectoraux

Au niveau des membres inférieurs :

  • Les fessiers qui assurent la mobilité de la cuisse et stabilisent le bassin
  • Le quadriceps pour la flexion de cuisse et l’extension de jambe
  • Les ischios jambiers qui assurent la flexion de la jambe et l’extension de la cuisse
  • Les muscles du mollet : triceps sural, les jumeaux, le soléaire pour l’extension du pied sur la jambe

Les blessures les plus fréquentes au basketball

Les membres inférieurs
  • L’entorse de cheville (ligament collatéral externe) : L’entorse externe de cheville, survient le plus souvent lors d’un changement de direction ou des renversement quand le joueur à la ballon en sa possession, lors des réceptions et des sauts. Mais également lors des tentatives de démarquages et les démarrages rapides. La guérison se fera en 3 à 8 semaines selon le degrés de l’entorse. Pour le traitement, le joueur doit appliquer du froid, il est possible que la cheville doivent être immobilisée. Il peut également y avoir un traitement de kinésithérapie. Si une instabilité persiste, un traitement de proprioception doit alors être effectué pendant au moins 10 semaines.
  • Fissure du tendon court fibulaire : La douleur débutera au niveau de l’arrière et en dehors de la cheville qui apparaissent progressivement à la marche et lors de la pratique du sport.

  • Luxation des tendons fibulaires : ils sont situés en arrière de la malléole externe. Leur luxation se traduit par des gonflements et par une sensation de déplacement des tendons sous la peau.
  • Fracture du cinquième métatarsien : se produit lors d’un traumatisme semblable à celui d’une entorse de cheville. Les symptômes sont un gonflement, une douleur localisée à la localisation de la fracture, parfois hématome/ecchymose. La douleur est reproduite à la palpation et/ ou à la compression du métatarse. Un traitement sera alors mis en place. En effet, il s’agira d’un traitement par plâtre ou botte de marche. Pendant environ 6 semaines. Le retour au jeu ne pourra être effectué que lorsque la consolidation sera complète.
  • Tendinopathie d’Achille : du aux sauts répétés et aux programme de renforcements musculaires intensifs. En ce qui concerne le tendon d’Achille, un joueur peut également faire face à une rupture (attention en cas de rupture, l’arrêt du sport est primordial et nécessaire, parfois chirurgie et kine). Les symptômes : en premier lieu douleur dans la partie inférieure du mollet et l’arrière du talon. On pourra également sentir un épaississement du tendon à la palpation. Après diagnostic il est conseillé de faire un bilan podologique. Attention les chaussures utiliser ont souvent un impact très important.
  • Fasciite plantaire et rupture de l’aponévrose plantaire : il s’agit d’une inflammation douloureuse du fascia plantaire. Cette inflammation est du à un étirement répété de ce fascia. Elle se manifeste par une douleur au talon surtout ressenti lors de la course. Le fascia peut également se rompre lors de traumatisme.
Traumatismes du genou :
  • Syndrome fémoro patellaire, instabilité de la rotule (elle ne s’engage pas correctement, ce qui peut causer des luxations externe de la rotule). Raideur musculaire. Renforcement des muscles du membre inférieur, vaste médial et moyen fessier .
  • Rupture du ligament croisé antérieur (lors d’une impulsion ou d’un arrêt brutal avec un changement de position).
  • Tendinite ou inflammations des tendons rotuliens ou quadricipital (du aux sauts à répétitions, des renforcements musculaires intensifs) on parle alors du syndrome du « jumper knee ». Des examens complémentaires seront effectués (radiographie/ IRM/ échographie). Pour les pathologies du genou, le patients aura une pseudo-instabilité du genou, des claquements, douleurs aiguë, une sensation de blocage.
  • Pour un traumatisme du ligament interne : 3 grades différents, la douleur est variable selon les grades, possible présence d’un gonflement, sensibilité à la palpation. Le traitement dépendra également du stade, il va d’un prise en charge conservatrice : glaçage, exercices isométriques du quadriceps et des ischios jambiers ainsi qu’un bandage pour la pratique sportive. Pour les stades plus avancés, il faudra immobiliser la jambe par une orthèse, cette immobilisation peut durer entre 8 à 12 semaines. reprise du sport entre 2 et 12 semaines.
  • Pour un traumatisme du ligament postérieur : sensation d’éclatement, de claquage, gonflement. Port d’une attelle, d’une genouillère. Le retour au sport se fera entre 6 à 8 semaines. La rééducation quant à elle prendra 1 à 2 mois.
  • Pour un traumatisme du ligament collatéral latéral ou multi-ligamentaire : si le genou présente une trop grande laxité, le traitement sera chirurgical. La rééducation aura une durée de 1 à 2 mois.
  • Luxation de rotule : douleur soudaine à la rotation, sensation de claquage, déplacement et gonflement rapide. Port d’une genouillère, d’une atèle pendant environ 2 semaines. Rééducation pour restaurer une amplitude de mouvements sans douleur. Le joueur peut également faire du velo stationnaire. Reprise graduelle de l’activité sportive 2 à 3 mois après.
  • Syndrome fémoro-patellaire : le joueur peut faire face à une raideur musculaire , une laxité ligamentaire, et un contrôle moteur défaillant. Le traitement sera basé sur un renforcement du vaste médial, du moyen fessier
  • Traumatisme du tendon rotule : douleur sur la face antérieure du genou, il s’agit d’une douleur graduelle, l’échauffement améliore les symptômes, palpation sensible. Le traitement est basé sur un renforcement excentrique, strapping, bandage.
Membres supérieurs
L’épaule 

L’épaule peut être touchée par de nombreuses lésions telles que des contusions, des disjonctions de l’articulation acromio-claviculaire, fracture de la clavicule, luxation de l’épaule.

Mais on peut également se retrouver face à des épaules douloureuses et instables par lésion du bourrelet de la glène du à des micro traumatismes récurrents.

Les sportifs sont également confrontés à des tendinopathies, c’est à dire à une inflammation de la gaine qui entoure les tendons. L’épaule sera douloureuse lors des mouvements actifs. Elles sont dû à un surmenage, des micro-traumatisme et des gestes répétitifs.

Le coude 

ils sont variables, on parle de luxation, de fracture et de tendinite.

  • Luxation : le traitement est chirurgical, période d’immobilisation pendant 3 semaines. Reprise du sport après environ 6 semaines de repos.
  • Tendinopathie : lié à une surcharge, parfois douleur soudaine. Pour le traitement, le joueur doit réduire les charges, il devra également effectuer un renforcement musculaire, parfois une attelle sera mise en place. Si celle ci persiste, la chirurgie peut être envisager.
  • Rupture du tendon : réparation chirurgical, immobilisation pendant une courte période. La reprise du sport sera possible après 3 à 4 mois.
  • Fracture : immobilisation (environ 3 semaines de plâtre) puis rééducation.
  • Le poignet : traumatismes liés le plus souvent à des réceptions de chute. On se retrouve face à des lésions ligamentaires. Mais également fracture du scaphoïde, lésion ligamentaire. Pour une fracture, si elle est stable, immobilisation pendant au moins 8 semaines. Si le pronostic est mauvais, il faudra envisager la chirurgie avec une reprise précoce du sport à 6 semaines. Pour les entorses, il faudra compter une immobilisation pendent 2 à 6 semaines. Si la rupture est totale alors il faudra envisager une chirurgie avec un délai de 6 mois avant de pouvoir remettre le poignet en charge
Les mains et les doigts : entorses, fractures, luxation.
  1. Luxation simple : immobilisation pendant 2 à 3 jours puis protection par bandage
  2. Luxation instable : port protection pendant 3 à 6 semaines et pendant l’activité sportive pendant au moins 12 semaines. Bandage pour prévention
  3. Fracture : possible chirurgie. Immobilisation pendant 6 semaines avec une attelle
Les muscles
  • Les traumatismes musculaires  sont souvent du à un coup porté en « béquille ». Un examen complémentaire peut être demandé. Lors de déchirure musculaire, les séances de kinésithérapie sont essentiel pour éviter que du tissu cicatriciel empêche les mouvements complets du muscle lésé.
Chaud ou froid ?

Lors d’une blessure il est fréquent que les patients doutent sur le fait de glacer ou d’appliquer du chaud.

Le froid est a appliquer lors de blessure où il y a saignement. C’est à dire lors de :

  • Contusions
  • Elongation/ claquage/ déchirure musculaire
  • Entorse
  • Fracture

Le chaud quand à lui est a appliquer lors de :

  • Contracture musculaire
  • Courbatures

Prévention des blessures au basketball

  • La proprioception : la proprioception est essentiel pour minimiser le risque de blessure. La proprioception est en fait l’ensemble des informations nerveuses transmises au cerveau provenant des récepteurs au niveaux de toutes les structures du corps (muscles, tendons, articulations ligaments, peau et fascia. Elle rassemble alors les informations sur la position du corps. Un joueur ayant une bonne proprioception aura les réactions adaptées afin de mettre en place des mécanismes de protection.
  • La souplesse : en travaillant sa souplesse, le joueur aura de meilleure amplitudes articulaires il devra donc pratiquer à froid une routine d’étirement. La souplesse permet également de maitriser et d’augmenter ses capacités à répondre à son environnement. Attention le basketteur devra garder une certain maintien afin de maintenir voir d’améliorer son explosivité.
  • L’étirement : Il est aussi indispensable de ne pas d’étirer avant l’effort ni tout de suite après l’effort. L’étirement ne se fait pas à chaud mais à froid. Le joueur doit alors pratiquer ses étirements au moins une heure après l’effort (match, entrainement).
  • Le renforcement musculaire : afin de garder une bonne forme physique comprenant la vitesse, la force, l’explosivité mais également en prévention, le basketteur devra suivre une programme de renforcement musculaire.

L’ostéopathie et le basketball

Lors de certaines blessures il est important de réaliser des examens complémentaire, de faire appels à des orthopédistes, des kinésithérapeutes.

L’ostéopathe quant à lui à deux rôles, celui de prévenir les blessures en réharmonisant le corps et en lui permettant d’éliminer les compensations néfastes que le corps à mis en place suite à des antécédent de traumatisme, à des postures ou mouvements répétés. Mais il est également présent dans la partie post traumatisme. En effet, de nombreuses techniques telles que de drainage lymphatique, décompression des articulation, prise en charge des blocage articulaire et détente musculaire. Il est bien-sûr primordiale que le praticien effectue un suivi personnalisé pour chaque joueur, adapté à ses besoins. Le bit étant de permettre au joueurs un retour en sécurité le plus rapidement possible.

Il est primordial que le joueur suive une rééducation adapté à son traumatisme pour éviter la rechute. C’est notamment le cas lors d’entorses mal soignées.

Ecrit par Coralie Litzler, Ostéopathe D.O

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